Le secteur des agences immobilières est très sensible à la conjoncture économique et aux évolutions réglementaires et fiscales.
• L'intensité de la concurrence
Le nombre important d'agences conjugué à la concurrence des nouveaux entrants (réseaux de mandataires, acteurs de la PropTech) fragilise les petites agences. La couverture nationale des réseaux, leur politique de formation ainsi que l'offre de services complémentaires constituent des atouts concurrentiels. Les indépendants isolés pourront difficilement leur résister.
• La maîtrise des coûts publicitaires
De mauvaises cibles et des supports publicitaires mal choisis constituent un facteur de risque important, surtout pour les petites agences.
• La gestion de la trésorerie
Le besoin en fonds de roulement est difficile à maîtriser dans la mesure où les recettes sont aléatoires sur les transactions et ne sont versées qu'au moment de la signature de l'acte de vente.
• Le manque de capitaux propres
Beaucoup de professionnels sont attirés par cette activité du fait des faibles investissements initiaux. Disposant de peu d'apport personnel, ils ne peuvent pas faire face aux premiers mois d'activité qui génèrent peu de recettes.
Dans ce contexte, les agences les plus performantes sont celles qui ont “pignon sur rue”, du fait de leur emplacement de premier choix, de leur notoriété et de l'expertise de l'agent immobilier.
Activités immobilières
Moyenne tous secteurs
69,9 % (1)
75,2 %
Article mis à jour le 17 novembre 2021
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