Les principales difficultés du métier
Le risque d'investissement pour les camping
Le coût du foncier et des équipements, nécessaires pour être attractif, est de plus en plus élevé. La rentabilité n'est pas toujours assurée du fait du positionnement prix (le prix reste le critère déterminant dans le choix de ce mode d'hébergement) et des courtes périodes d'activité.
Le risque de saisonnalité
La qualité d'une saison est étroitement dépendante des aléas climatiques. Lorsque ceux-ci sont défavorables, les taux d'occupation et le chiffre d'affaires sont alors insuffisants. On constate toutefois depuis quelques années un allongement de la durée de la saison lié au fractionnement des vacances des ménages et au développement des hébergements locatifs (mobil-homes, chalets, etc.) moins sensibles aux aléas climatiques.
Le risque de gestion d'un camping
La maîtrise des charges de personnel est essentielle. Le professionnel doit également trouver un bon équilibre entre le positionnement de ses prix, sa stratégie d'investissement, la gestion des activités annexes (restauration, bar, salle de jeux… gérés directement ou confiés en location gérance) et les attentes de la clientèle.
Dans ce contexte, les campings qui réussissent le mieux sur ce marché bénéficient d'un emplacement de qualité, disposent de fonds propres suffisants pour assurer le financement de la trésorerie et l'autofinancement des investissements nécessaires à l'amélioration des prestations, et proposent des services et des animations susceptibles de fidéliser leur clientèle.
Hébergement et restauration
Moyenne tous secteurs
74,8% (1)
75,2 %
(1) Source : Insee, Taux de Survie à 3 ans pour la génération 2014.
Article mis à jour le 05 janvier 2022
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