Les points de vigilance de la chaudronnerie-tuyauterie
Par Sarah Vallet de Payraud •
18 mai 2021 •
1 min.

Les principales difficultés du métier
Le secteur de la chaudronnerie-tuyauterie est risqué. Outre les effets des facteurs conjoncturels, le secteur subit une profonde mutation structurelle qui creuse les écarts entre les groupes et les PME. Les entreprises de petite taille subissent les pressions des donneurs d'ordres.
La dépendance vis-à-vis des donneurs d'ordres
Dans un contexte de ralentissement des investissements industriels, les “adaptateurs au système” peuvent imposer des diminutions de prix et des conditions exigeantes à leurs sous-traitants. Un très fort niveau de spécialisation, une politique de qualité et de rigueur extrêmes sont les meilleures parades pour limiter leurs pressions.
La diminution du niveau de rentabilité
Beaucoup d'entreprises sont tentées, pour conserver ou conquérir des marchés, de diminuer sensiblement leurs prix. Si elle ne s'accompagne pas d'une diminution des charges, cette stratégie risque de mettre l'entreprise en difficulté.
L'insuffisance de fonds propres
Elle handicape les petites entreprises qui ne peuvent pas acquérir ou renouveler les équipements nécessaires pour conserver ou conquérir des marchés.
Dans ce contexte, les entreprises de grande taille (plus de100 salariés) avec des capitaux propres élevés, disposent des meilleurs atouts pour réussir. Les PME doivent quant à elles proposer des compétences alliant spécialisation et haute technicité.
Industrie
Moyenne tous secteurs
77,6 (1)
75,2 %
Article mis à jour le 17 novembre 2021
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