Les principales difficultés du métier
• La sous-capitalisation des entreprises
Compte tenu du poids déterminant des entreprises artisanales, les capitaux propres apparaissent nettement insuffisants en regard des investissements à mettre en oeuvre. De plus, lors du lancement d'une nouvelle publication, le caractère aléatoire des ventes ainsi que les charges fixes nécessitent des fonds propres importants qui sont souvent sous-estimés.
• L'intensité de la concurrence
Tous les éditeurs cherchent à élargir leur public. Pour ce faire, ils multiplient de nouvelles lignes éditoriales dont la rentabilité est souvent aléatoire du fait de tirages insuffisants.
• La dépendance à l'égard des recettes publicitaires
Ce facteur revêt une acuité particulière en cas de ralentissement de la conjoncture qui incite les annonceurs à réduire leur budget. En outre l'essor d'Internet sur le marché de la publicité pénalise grandement le secteur sur ce segment.
Dans ce contexte, les entreprises les mieux armées pour affronter l'avenir sont celles qui disposent d'une surface financière suffisante, de titres ou de publications “moteurs” leur permettant de se positionner sur des activités nouvelles et rentables.
Edition de revues et périodiques
Moyenne tous secteurs
Nc (1)
75,2 %
(1) Source : Insee, Taux de Survie à 3 ans pour la génération des entreprises créées en 2014.
Article mis à jour le 31 décembre 2021
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