Les principales difficultés du métier
Les difficultés à l'installation
L'installation implique des efforts importants, soit sous forme d'apports en fonds propres s'il y a rachat de cabinet, soit sous forme de limitation très stricte des dépenses privées s'il y a création. Dans tous les cas, le jeune médecin doit accepter de travailler énormément (remplacements, gardes, cabinet + salariat…) jusqu’à ce qu’il ait atteint un seuil minimum de 4 à 5 000 actes. Toutefois, les conditions d’installation des jeunes médecins se sont sensiblement améliorées et ne cesseront de se bonifier du fait de l’évolution démographique des généralistes. En outre, plusieurs dispositifs aident les jeunes praticiens à s’installer en zones sous-dotées (contrat d’aide à l’installation des médecins, dispositif praticien territorial de médecine générale ou de remplacement).La volatilité de la patientèle lors de la reprise Le rachat d'un cabinet sans phase de transition permettant de transférer progressivement la patientèle, est à éviter. Du fait du départ à la retraite de nombreux généralistes, les opportunités de reprise de cabinets sont importantes. Le choix d'une région à faible densité de généralistes est un élément important de réussite.
Dans ce contexte, les médecins généralistes développeront une activité rentable, particulièrement dans les régions à faible densité médicale.
Enseignement, santé humaine et action sociale
Moyenne tous secteurs
82,6 % (1)
75,2 %
(1) Source : Insee, Taux de Survie à 3 ans pour la génération 2014.
Article mis à jour le 17 novembre 2021
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