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La réglementation de la parfumerie

2 min. de lecture
Mis à jour le 21 Décembre 2023
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Les aptitudes professionnelles

Aucun diplôme n'est requis pour ouvrir une parfumerie. Il est néanmoins fortement conseillé d'avoir suivi une formation en esthétique, cosmétique et parfumerie mais aussi en gestion.

A noter, l'agrément des parfumeries sélective s'effectue sur la base de critères qualitatifs, notamment sur la formation du personnel de vente. La Fédération Française de la Parfumerie Sélective a contribué à la création d'un diplôme de conseiller beauté en parfumerie sélective (Titre Professionnel du Métier de Conseiller Beauté Parfumerie Sélective).

Le professionnel doit réunir toutes les qualités d'un excellent commercial : goût du conseil, qualité de l'accueil, disponibilité et patience sont essentiels pour parvenir à se différencier de la vente en libre-service en grandes surfaces / parapharmacies ou du e-commerce. Le secteur étant structuré autour de groupements et de franchises avec des points de vente de taille assez importante, la gestion du personnel ainsi que la maîtrise des achats et des stocks prennent une importance particulière.

L'environnement réglementaire

Les contraintes à l'installation

Aucun diplôme n'est obligatoire pour exercer dans le secteur.

Depuis le 1er janvier 2023, les formalités de création d’entreprises doivent être réalisées sur le site du guichet unique opéré par l’INPI.

Le guichet unique alimente le registre national des entreprises (RNE) qui répertorie les informations relatives à toutes les entreprises commerciales, artisanales, libérales et agricoles situées en France. Depuis le 1er janvier 2023, il se substitue aux différents registres d’entreprises nationaux (registre national du commerce et des sociétés (RNCS), répertoire des métiers (RM) et registre des actifs agricoles).

Les personnes physiques ou morales du secteur sont enregistrées au registre national des entreprises (RNE) ainsi qu’au registre du commerce et des sociétés (RCS) via le guichet unique.

Depuis la loi de Modernisation de l'économie (LME) du 4 août 2008 qui a réformé les règles de l'urbanisme commercial, le seuil d'autorisation d’implantation et d’extension des surfaces commerciales est fixé à 1 000m² (contre 300 m² auparavant). Au-delà de 1 000m², l’ouverture d’une surface de vente nécessite l’obtention préalable d’une autorisation administrative délivrée par la Commission Départementale d’Aménagement Commercial.

Les principaux points de la réglementation professionnelle

Accueillant du public, le local du magasin doit répondre aux normes de sécurité relatives aux établissements recevant du public (ERP).

Les prix sont librement déterminés, mais leur affichage est strictement réglementé.

La loi de modernisation de l'économie (LME) du 4 août 2008 (2008-776) a débouché sur des mesures portant notamment sur :

  • Les délais de paiement aux fournisseurs : la LME plafonne les délais de paiement à 60 jours à compter de la date d'émission de la facture (ou 45 jours fin de mois).

  • Les baux commerciaux : les loyers des locaux commerciaux sont indexés sur un nouvel indice de révision des loyers (Indice des Loyers Commerciaux) intégrant une méthode de calcul pondéré (calculé pour 50% sur l'indice des prix à la consommation, pour 25% sur l'indice du chiffre d'affaires du commerce de détail et pour 25% sur l'indice des prix à la consommation).

Article mis en ligne le 21 Décembre 2023