Les principales difficultés du métier
L'insuffisance des fonds propres
Les fonds propres doivent représenter au minimum 30% des capitaux permanents. En phase d'installation, le professionnel doit également disposer d'une trésorerie personnelle suffisante pour faire face à un début d'activité généralement très difficile.
La baisse du chiffre d'affaires
Le maintien du chiffre d'affaires est rendu difficile par l'effet conjugué de la baisse de la consommation et l'intensification de la concurrence de la part des GSA et des chaînes de boulangerie-pâtisserie.
Le manque de personnel qualifié
Comme pour l'ensemble des métiers de bouche, le secteur de la pâtisserie éprouve des difficultés à recruter un personnel qualifié ( horaires de travail et faibles rémunérations).
La diversification
La création d'un salon de thé attenant à la pâtisserie génère des investissements (locaux, aménagements) et des frais de personnel importants pour une rentabilité très souvent aléatoire.
Dans ce contexte, les artisans-pâtissiers qui possèdent une forte notoriété locale, grâce à des produits de qualité, qui disposent d'équipements performants sans endettement excessif et qui maîtrisent leurs charges et leurs achats, ont toutes les chances de réussir.
Commerce
Moyenne tous secteurs
70,7 % (1)
75,2 %
(1) Source : Insee, Taux de Survie à 3 ans pour la génération des entreprises créées en 2014.
Article mis à jour le 17 novembre 2021
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