Les points de vigilance du vétérinaire

Les principales difficultés du métier

La création de nouveaux cabinets en zones fortement concurrencées

La fidélisation de la clientèle, déjà attachée à un vétérinaire en place, est longue et aléatoire. Mieux vaut privilégier l'association.

Le montant des investissements

Le poids des investissements pour la création d'une clinique vétérinaire ou pour le rachat de parts est lourd. On doit prévoir un autofinancement minimum de 30 à 40% du montant de l'investissement.

Les difficultés liées aux conditions d’exercice de la profession

Profession à forte dimension vocationnelle, son exercice reste éprouvant physiquement et psychologiquement ce qui conduit de nombreux vétérinaires à se reconvertir (nombre d’heures de travail très élevé, gestion de situations urgentes générant du stress, charge émotionnelle liée à la mort ou à la souffrance de l’animal, etc.). On estime qu’un vétérinaire sur trois abandonne le métier avant l’âge de 40 ans. Par ailleurs, l’exercice libéral est de moins en moins attractif et la proportion de vétérinaires salariés progresse constamment depuis cinq ans.

Dans les années à venir, le volume d’activité de la profession devrait continuer d'évoluer favorablement en raison de la progression de la population d’animaux de compagnie et de la prise en compte croissante du bien-être animal. Les modes d’exercices continueront d’évoluer au profit de l’exercice libéral associé.

(1) Source : Insee, Taux de Survie à 3 ans pour la génération des entreprises créées en 2014.

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