L'activité des travaux de maçonnerie Dernière mise à jour le 30/03/2020
L’installation
La création est le mode d’installation le plus répandu. Les plus petites installations nécessitent un investissement de départ modéré (un petit camion, 1 à 2 bétonnières, un échafaudage extérieur et du petit matériel). Dans le cas de structures plus importantes, le créateur doit prévoir davantage d’investissements (fourgonnette, machine à projeter, chariot élévateur, compresseur, ….).
Les investissements
Le prix du matériel est en grande partie fonction de ses caractéristiques technologiques. Il existe un important marché de l’occasion, notamment pour le matériel lourd nécessaire au gros œuvre. Certaines machines, utilisées pour des marchés ponctuels, peuvent être louées.
La gestion
Le suivi au quotidien
Le professionnel suit l’évolution de son chiffre d’affaires et des bons de commande. Il veille à la planification et au suivi de ses chantiers afin d’optimiser l’organisation de son personnel et s’assurer qu’il n’y a aucun dépassement ou perte pouvant réduire ses marges. Les bons de commande en portefeuille doivent lui permettre de gérer son activité sur les 2-3 mois à venir. Il veille également à diversifier sa clientèle, ses donneurs d’ordre et ses prescripteurs. Il cherche à répartir son activité à la fois sur des chantiers lourds et sur des tâches plus ponctuelles de service après-vente, afin d’optimiser le suivi de la clientèle.
Les recettes de l’activité
L’activité présente un caractère saisonnier avec une baisse d’activité en été (fermeture des entreprises, généralement en août) et en hiver (intempéries), notamment pour le gros œuvre. Les plus petites entreprises ont une clientèle exclusivement de particuliers alors que les plus importantes ont à faire à une clientèle plus diversifiée (entreprises, collectivités locales, HLM…).
Les charges à surveiller
Les charges les plus importantes sont constituées par les frais de personnel suivies des achats de matières premières et de marchandises et des autres achats et charges externes comprenant les charges de sous-traitance, les locations de matériels et les loyers de crédit-bail. Ces dernières sont très variables d’une entreprise à l’autre car elles sont fonction des choix de gestion et d’investissement réalisés par le professionnel.
La maîtrise du résultat
La rentabilité d’une entreprise de maçonnerie dépend en premier lieu de la productivité du personnel (CA/effectif) et du taux de marge brute, variable selon la politique tarifaire du professionnel. La maîtrise des frais généraux et des frais financiers est également importante. Dans certains cas, le recours trop massif à la sous-traitance ou au personnel intérimaire, et à la location de matériel peut réduire de manière significative la rentabilité.
La gestion financière et les besoins en trésorerie
La pérennité d’une entreprise de maçonnerie dépend essentiellement de son niveau de capitaux propres, qui doit permettre à la fois de faire face à une baisse conjoncturelle de l’activité, et de financer une partie du besoin en fonds de roulement. La gestion de la trésorerie est un paramètre essentiel à la vie de l’entreprise.
|
Construction de maisons individuelles |
Construction de bâtiments divers |
Travaux de maçonnerie générale et gros oeuvre de bâtiment |
|
Evolution du nombre de création |
2019 2018 2017 2016 2015 2014 2013 2012 2011 2010 |
2 977 (1) 2 859 2 742 2 944 3 300 3 395 3 048 3 391 3 564 3 444 |
1 082 (1) 1 197 1 268 1 166 1 346 1 938 1 615 1 702 1 780 1 692 |
12 063(1) 12 040 11 020 11 328 11 201 14 451 14 165 14 287 14 396 16 591 |
Les ratios de gestion clefs |
Chiffre d’affaires moyen Marge brute Excédent brut d’exploitation Rotation des stocks Crédit clients Crédits fournisseurs Besoin en fonds de roulement |
467 K€ (2) 71,71 % 24,39 % 80 jours 41 jours 36 jours 32 jours |
(1) Source : Insee, Démographie des entreprises et des établissements – champ marchand non agricole, Créations d’entreprises.
(2) Source : Moyenne indicative. Données exprimées en % et jours (de chiffre d’affaires ou d’achat).