Le marché de la confiserie et du chocolat Dernière mise à jour le 31/12/2020
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Compétences
- Qualification professionnelle
- Aptitudes commerciales
- Maîtrise de la gestion
Spécificités
- Poids des investissements
- Importance de la qualité de l'emplacement
- Intensité de la concurrence
Vie privée
- Niveau de rémunération
- Degré des contraintes horaires
- Facilité de remplacement
La consommation de chocolat et de confiserie ne cesse de progresser, tirant la croissance du chiffre d’affaires du secteur en volume. En trente ans, la consommation de chocolat des Français a progressé de 30%, celle des confiseries de près de 20%.
Le chiffre d’affaires du secteur progresse également en valeur sous l’effet de la hausse du prix des matières premières. Malgré une conjoncture économique maussade, le chocolat reste un produit « refuge » pour les consommateurs.
De plus, les stratégies d’innovation menées par les industriels (85% des volumes de vente de chocolat sont réalisés en grandes surfaces) incitent les artisans et commerçants spécialisés à proposer des produits innovants à plus forte valeur ajoutée.
Toutefois, la bonne santé du secteur attise les convoitises de nombreux opérateurs ce qui contribue à accentuer les pressions concurrentielles. Sur un plan structurel, le secteur évolue avec le développement des réseaux sous enseigne ces dernières années. Leur succès repose sur leur capacité à proposer des produits standardisés tout en mettant en avant une production proche de la fabrication artisanale.
Dans ce contexte, les artisans doivent fortement se démarquer par une offre haut de gamme, un renouvellement fréquent de leurs produits et l’animation de leur point de vente (dégustation, ateliers de fabrication, etc.).
Tendances
Positionné au 9ème rang mondial en consommation de chocolat et au 12ème rang mondial en consommation de confiserie, le marché français dispose d’un potentiel de développement important.
Les réseaux sous enseigne devraient continuer à se développer ce qui accentuera les pressions concurrentielles au détriment des commerçants spécialisés isolés.
Les artisans-chocolatiers et confiseurs positionnés sur le créneau haut de gamme, continueront, quant à eux, de profiter de la bonne santé du secteur.
L’organisation du marché
– L’artisan chocolatier-confiseur : il assure lui-même la fabrication de ses produits.
On en compte seulement 400 en France, l’activité étant souvent couplée avec celle de pâtissier.
Confronté à la concurrence de la grande distribution (85% des volumes de vente de chocolat), l’artisan chocolatier-confiseur se différencie par une offre haut de gamme qu’il commercialise auprès des consommateurs finaux mais également auprès de restaurateurs, hôteliers etc.
– Le chocolatiers-confiseur : c’est un commerçant qui assure la distribution des produits. On en dénombre 4 000 en France.
Les réseaux sous enseigne tendent à se développer sur le segment du chocolat : Léonidas, Jeff de Bruges, De Neuville, etc. Ils représentent 30% des entreprises du secteur.
Les réseaux sous enseigne spécialisés sur le segment de la confiserie sont très peu nombreux (Glups, Sucx)..
Confiserie-chocolaterie | ||
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Nombre d’entreprises du secteur | 2018 |
4 229 (1) |
Chiffre d’affaires du secteur (en milliards d’euros) | 2018 |
1,132 (1) |
Évolution du chiffre d’affaires du secteur en valeur (indice ICA base 100 en 2015) |
2019 2018 2017 2016 2015 2014 2013 2012 2011 2010 |
117,8 110,7 (4) 109,2 104,2 100,0 100,3 98,1 95,3 87,8 78,5 |
(1) Source : INSEE, démographie des entreprises et des établissements 2018 – champs marchand non agricole, Stocks d’entreprise au 31 décembre 2018.
(2) Source : Insee, Esane.
(3) Source : « Commerce de détail de pain, pâtisserie et confiserie en magasin spécialisé » – INSEE, Bulletin statistique.