Les points de vigilance du chirurgien-dentiste Dernière mise à jour le 14/11/2019
Les principales difficultés du métier
Le secteur de la chirurgie dentaire est peu risqué. Grâce au numerus clausus, la profession régule le nombre de praticiens et le secteur reste peu sensible aux politiques de maîtrise des dépenses de santé menées par les pouvoirs publics en raison en raison de la faible prise en charge des frais dentaires.
• La concurrence interne due à la saturation de plusieurs zones géographiques
Paris et le Sud de la France concentrent un nombre élevé de praticiens. Dans ce contexte, la concurrence est particulièrement vive. Elle se traduit notamment par une course aux investissements, qui favorise de nombreux regroupements de praticiens. Dans ce type de cabinet, la maîtrise des charges de personnel, des charges immobilières et des investissements est essentielle.
• La dépendance aux politiques publiques de santé
La dernière convention nationale (21 juin 2018) réoriente l’activité des chirurgiens-dentistes vers la prévention et les soins conservateurs, actes à moins fortes valeur ajoutée. Par ailleurs, les pouvoirs publics souhaitent réduire le reste à charge des assurés (près de 70% des honoraires en reste à charge zéro ou maîtrisés à partir du 1er janvier 2020) ce qui favorisera les prothèses bon marché à plus faible marge.
Dans ce contexte, l’association doit être privilégiée dans les zones à forte densité et les créations doivent rester cantonnées aux zones sous-dotées.
Chirurgien-dentiste | ||
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Taux de survie au-delà des 5 premières années |
Enseignement, santé humaine et action sociale Moyenne tous secteurs |
74,8 % (1) 60,4 % |
(1) Source : Insee, Taux de Survie à 5 ans pour la génération 2010.