Les points de vigilance du notaire Dernière mise à jour le 30/07/2019
Les principales difficultés du métier
• L’absence de diversification
Les études ne parvenant pas à développer les actes librement tarifés (conseil, expertises, négociations) subiront plus durement les variations de la situation du marché immobilier.
• Le coût de l’acquisition
Bien que le niveau d’autofinancement soit très contrôlé par la Chancellerie, l’étude peut éprouver des difficultés à atteindre un niveau de rentabilité correct si elle a été acquise à un prix trop élevé.
• La gestion de l’étude
Les charges de personnel, notamment, doivent être surveillées. La maîtrise de l’informatique est également importante afin de réduire les charges de personnel et de fonctionnement.
• Les évolutions règlementaires
La loi 2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité, l’égalité des chances économiques (dite loi Macron) modifie profondément le cadre d’exercice des professionnels : assouplissement des conditions d’installation (zones ouvertes à la libre installation des notaires depuis février 2016) et fin progressive du numerus clausus, révision périodique des tarifs par le Ministère de la Justice et limite d’âge notamment.
Face à l’évolution des conditions d’exercice de la profession (disparition progressive du numerus clausus, encadrement des tarifs), les notaires auront tout intérêt à se regrouper ou à créer des synergies avec des professions juridiques connexes.
Activités juridiques | ||
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Taux de survie au-delà des 5 premières années |
Activités juridiques Moyenne tous secteurs |
Nc (1) 60,4 % |
(1) Source : Insee, Taux de Survie à 5 ans pour la génération 2010.