Les points de vigilance des services funéraires Dernière mise à jour le 07/02/2020
Les principales difficultés du métier
• Le manque de diversification
A l’origine exclusivement tournés vers les activités funéraires, les professionnels ont élargi leurs champ de compétences vers les services d’assistance aux familles (démarches administratives, organisation des cérémonies d’adieux) et les produits de prévoyance (assurances obsèques). Les entreprises incapables de prendre cette orientation seront amenées à disparaître.
• La dépendance à la conjoncture démographique
Le chiffre d’affaires du professionnel dépend du nombre de décès. Avec le prolongement de la durée de vie lié aux progrès médicaux, la mortalité est stable. Cependant, en raison du vieillissement de la population française, le nombre de décès annuels tend à augmenter.
• La dépendance aux évolutions sociologiques
Les professionnels du secteur sont dépendants des évolutions sociologiques liées aux pratiques funéraires : la désacralisation de la mort s’accompagne d’une diminution des dépenses moyennes par décès (comparaison des tarifs auprès de plusieurs professionnels, baisse du nombre d’articles funéraires, arbitrages budgétaires au détriment des matériaux nobles).
Dans ce contexte, les professionnels qui réussissent sont ceux qui sont capables de maintenir leur niveau de rentabilité grâce à une large gamme de services et qui jouissent d’une bonne notoriété. L’adhésion à un réseau constitue un plus incontestable.
Services funéraires | ||
---|---|---|
Taux de survie au-delà des 3 premières années |
Pompes funèbres Moyenne tous secteurs |
Nc (1) 75,2 % |
(1) Source : Insee, Taux de Survie à 3 ans pour la génération 2014.