Ouvrir une imprimerie : Guide 2024
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Les professionnels du secteur évoluent dans un contexte difficile en raison des fortes pressions concurrentielles et de la numérisation des flux.
Les capitaux propres apparaissent nettement insuffisants en regard des investissements pour les entreprises de petite taille (85% des imprimeries de labeur comptent moins de 10 salariés). Cette faiblesse structurelle s'accompagne d'une rentabilité médiocre qui limite les possibilités d'un autofinancement partiel.
Placées en situation de surcapacité de production, les entreprises du secteur contractent leurs prix pour accroître leur volume de production et rentabiliser leurs investissements. Par ailleurs, les opérateurs français subissent la concurrence des pays européens (Allemagne, Belgique, Espagne et Italie principalement). En progression, les importations d'imprimés satisfont aujourd'hui 30% de la demande intérieure.
Le développement des technologies numériquesexerce une double contrainte pour la profession : les investissements sont de plus en plus onéreux et leur obsolescence de plus en plus rapide.
Dans ce contexte, les entreprises qui réussissent sont celles qui jouent la carte de la proximité et de la flexibilité et tentent d'adapter leurs investissements aux conditions du marché afin d'éviter le surendettement et la surcapacité de production. La diversification (communication digitale) ou la spécialisation sur des marchés de niche (affichage, personnalisation de supports, impressions écoresponsables) peuvent contribuer à la pérennité de l'activité.
Bon à savoir
75,2% des entreprises créées, tous secteurs confondus, sont encore en activité 3 ans plus tard¹.
(1) Source : Insee, Taux de Survie à 3 ans pour la génération des entreprises créées en 2014.