Les principales difficultés du métier
Le poids des investissements et l'obsolescence rapide des technologies associées à l'impression 3D
L'impression 3D nécessite des investissements très importants qu'il faut rentabiliser. Le marché n'est pas arrivé à maturité et les évolutions technologiques sont très rapides. Les professionnels du secteur sont contraints de renouveler leurs équipements (imprimantes plus précises, combinaison de matières, etc.) pour répondre aux attentes des donneurs d'ordre et bénéficier de l’impact des nouvelles applications de l’impression 3D.
Les contraintes imposées par les donneurs d'ordre
Beaucoup d'entreprises du secteur sont dépendantes d'un nombre limité de donneurs d'ordre. Dans ce contexte, les pressions tarifaires sont importantes et peuvent nuire aux marges du professionnel.
Par ailleurs, l'obligation de certification (matériels, consommables, process, personnel) imposée par certains donneurs d'ordre (secteurs de pointe comme l'aéronautique, l'aérospatial ou le médical) entraîne un processus lourd et coûteux alors que les volumes de production sont, par définition, faibles.
La difficulté à recruter du personnel qualifié
La formation initiale en fabrication additive est encore peu développée et les profils disposant d'une solide expérience dans ce domaine sont peu nombreux sur le marché de l'emploi. Les entreprises doivent donc former elles-mêmes leurs personnels, généralement issus de secteurs connexes (numérique, mécanique, design, etc.).
Dans ce contexte, les entreprises maitrisant leurs investissements, travaillant avec une clientèle diversifiée et proposant des services complémentaires à forte valeur ajoutée (formation, maintenance, etc.) ou des prestations à haut niveau de technicité, auront davantage d'atouts pour réussir dans ce secteur.
Article mis à jour le 17 novembre 2021
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